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9 novembre 2013
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Souvent éphémère le Land Art est exposé aux éléments et soumis
à l’érosion naturelle, ainsi, certaines oeuvres disparaissent
plus vite qu’elles n’ont été créées
Certain artiste réalise du street art en 3D dans le sable, d’autres comme Jim Denevan réalise à la main d’immense Land Art sur les plages. L’artiste Gunilla Klingberg a décidé d’aller plus vite et d’imprimer directement ses motifs sur le sable grâce à une imprimante géante composée d’un tractopelle et d’un énorme cylindre, sur lequel les motifs sont dessinés grâce à de vieux pneus de camion… Une installation réalisée sur la plage de Laga beach, pour la biennale Sense & Sustainability en Espagne.
http://www.ufunk.net/artistes/daim-sand-art/
Quand le street artist DAIM, réputé pour ses graffitis 3D et ses sculptures aux lettrages fat et torturés, part en vacances à la plage, ce n’est pas pour réaliser de vulgaires pâtés de sable… Un superbe graffiti 3D réalisé en sable dans le plus pur style de l’artiste DAIM sur une plage allemande de la mer du nord. Une sculpture qui aura nécessité 6 heures de travail pour être détruite en 30 minutes par la marrée montante. J’adore !
http://www.wikilinks.fr/
Le land art est une tendance de l'art contemporain utilisant
le cadre et les matériaux de la nature (bois, terre, pierres, sable,
rocher, etc.). Le plus souvent, les œuvres sont à l'extérieur,
exposées aux éléments, et soumises à l'érosion naturelle ; ainsi,
certaines œuvres ont disparu et il ne reste que leur souvenir
photographique et des vidéos.
Les premières œuvres ont été réalisées dans les paysages
désertiques de l'Ouest américain à la fin des années 1960.
Les œuvres les plus imposantes, réalisées avec des équipements
de construction, portent le nom d'Earthworks
(littéralement terrassements)
le land art débute vraiment en 1968 lors de l'expossion à
Earth Works, à la Dwan Gallery à New York.
Avec la publication de son essai The Sedimentation of the Mind:
Earth Projects en 1968, Robert Smithson s'impose comme
le théoricien du land art et devient la figure emblématique
de cette tendance artistique, aux côtés de Robert Morris,
Nancy Holt, Dennis Oppenheim, Walter De Maria, Christo et
Michael Heizer. En février 1969, une autre exposition, Earth Art,
organisée par Willoughby Sharp au Andrew Dickson White Museum
of Art (Ithaca, New York), confirme l'importance du land art
sur la scène de l'art. Deux mois plus tard, le 15 avril 1969,
le vidéaste Gerry Schum organise sur la chaîne Sender Freies Berlin
(SFB) de la télévision allemande une exposition télévisuelle
intitulée Land Art, réunissant cette fois Richard Long, Barry Flanagan,
Dennis Oppenheim, Robert Smithson, Marinus Boezem, Jan Dibbets,
Walter De Maria et Michael Heizer (ce dernier, en désaccord avec Schum,
se désistera finalement).
Les motivations premières du land art étaient de se débarrasser
de l'art de chevalet et des grands principes du Modernisme prônés
par le critique d'art Clement Greenberg. Comme la plupart des
mouvements nés dans les années 1960, le land art cherchait à
lier l'art et la vie, à arrêter de produire des œuvres destinées à être seulement admirées dans des musées.
Cette tradition s'est perpétuée chez plusieurs artistes contemporains
qui travaillent directement dans la nature. Les œuvres sont souvent éphémères et ne deviennent
durables que via la photographie : feuilles, fleurs, neige, glace
par Andy Goldsworthy ou Nils Udo ainsi que la plupart des œuvres
de Richard Long. De plus,
cette tendance artistique prône l'écologie, ce qui explique son
succès actuel.
couleuvre doré - légende landart - sancy
Michael McGillis - Flow line – 2007 – Installation pour le Puy de Chambourguet à Besse