
Vidocq est une série télévisée française en 13 épisodes de 25 minutes, en noir et blanc, créée par Georges Neveux et Marcel Bluwal et diffusée à partir du 7 janvier 1967 sur la première chaîne de ce qu’on appelait l’époque l'ORTF.
Inspirée des mémoires de Eugène-François Vidocq, cette série met en scène les aventures l’ancien bagnard devenu policier au début du XIXe siècle. Le personnage de la série a été, disons, un peu «amélioré» pour le rendre un peu moins ambigu qu’il ne l’était dans la vie réelle.
Par Denoël
http://fvidocq.free.fr/
Né le 24 juillet 1775 à Arras, Eugène François Vidocq s'est engagé dès l'âge de 16 ans dans l'armée, querelleur, il en est chassé à peine un an plus tard à la suite d'un duel de trop. A la suite d'une bagarre avec un colonel qu'il a proprement tabassé, il est emprisonné à Lille où il aide un malheureux condamné pour avoir volé de la nourriture pour ses enfants à s'évader. Ce geste lui coûte cher: il est condamné à 5 ans de bagne. Il s'évade une première fois en 1795 avant d'être rapidement repris, et de recommencer tout aussi rapidement. Entre 1800 et 1809, il survit comme un évadé mais après avoir aidé le commissaire général de la Police à découvrir les auteurs d'un meurtre à Lyon, il propose ses services à la Préfecture de Police pour créer 'un service de prévention: la Sûreté, dont il devient le chef en 1811.
Par KressePar GAL
Au cours des 16 années où il en sera le directeur, Vidocq va mettre en place un système d'informateurs très efficace qu'il finira par étendre à une partie de l'Europe. Amoureux des déguisements, il n'hésite pas à se grimer pour enquêter et arrêter les criminels lui même. Ses méthodes brutales et expéditives souvent en marge de la loi agacent mais comme elles sont efficaces, Vidocq passe à travers les différents régimes sans problèmes.
A la suite d'un scandale, Vidocq est invité à se retirer en 1827 et il créé une papeterie dans laquelle il emploie des forçats repentis. Il possède une solide fortune acquise de façon plus que douteuse. Il revient à la tête de la Sûreté en Mars 1832 mais démissionne en Novembre pour fonder sa propre agence de police privée. Concurrence qui déplaît rapidement à la Police officielle qui le fait emprisonner. Condamné d'abord, puis acquitté en appel ,Vidocq comprend que le temps est venu pour lui de se retire de la vie publique. Le succès de ses "Mémoires" en 1828 ayant été considérable, il publie "Les voleurs" en 1836 et "Les vrais mystères de Paris"en 1844. Son prestige est énorme auprès des grands écrivains du temps :comme Balzac, Hugo, (qu'il sauve de la noyade en 1848!), Lamartine Dumas, Sue. Excusez du peu! Entre 1845 et 1846, il va se produire à Londres dans un spectacle retraçant sa vie. Et le 11 Mai 1857. il s'évade définitivement d'une vie bien remplie à l'age de 82 ans
LES NOUVELLES AVENTURES DE VIDOCQ
Elle fut suivie quatre ans après d'une suite sous le nom des Nouvelles Aventures
de Vidocq de 13 épisodes de 55 minutes, en couleurs cette fois qui a été diffusée à
partir du 5 janvier 1971 sur la première chaîne de l'inoxydable ORTF
Marcel Bluwal
Scénariste
Georges Neveux
François Boyer
Assistant réalisateur
Paul Planchon
Marie Reine Josselin
Auteur de la musique
Jacques Loussier
Acteurs
VidocqClaude Brasseur
La Baronne de Saint GelyDanièle Lebrun
FlambartMarc Dudicourt
DesfossesJacques Seiler
L'acrobatePierre Pernet
Le MarquisAlain Mac Moy
Le docteurWalter Buschhoff
L'aveuglePhilippe Gaulier
Monsieur HenryMarcel Cuvelier
La Marquise de Saint GelyDanièle Lebrun
FlambertMarc Dudicourt
DesfossesJacques Seiler
L'acrobatePierre Pernet
Le MarquisAlain Mac Moy
Le docteurWalter Buschhoff
Vidocq
Synopsis : Devenu chef de la Sûreté parisienne, l'ancien bagnard Vidocq, s'est entouré d'anciens compagnons d'infortune. Le policier croise constamment sur son chemin la baronne de Saint-Gely, belle aventurière et escroc de haut vol.
A GAUCHE CLAUDE BRASSEUR
DE BELLES AVENTURES D UN VIDOCQ, INTELLIGENT,
MOQUEUR ET FARCEUR, ACCOMPAGNE DE SA BANDE D ANCIENS
FORCATS, alors qu'il paraîtrait qu'il aurait été très dur avec ses
collaborateurs qu'il voulait très irréprochables.
LA SUBLIME DANIELE LEBRUN "La baronne Roxanne de Saint-Gely" -
ennemis et amants en lutte constante, mais l'épisode se terminait
évidemment toujours par de belles retrouvailles.
Entraves de bagnards, XIXe siècle
Marc DUDICOURT "l'inspecteur FLAMBARD, sensé être le second de Vidocq,
le vrai policier, lui ne faisait pas parti de l'équipe choisie par Vidocq".
Le niais, qu'est ce qu'on a pu rire, Vidocq le dupait en permanence,
et le comprenait qu'une fois l'affaire passée.
En réalité il était dans l'équipe pour surveiller Vidocq et d'éventuels débordements.
Dans ce cas, il devait faire un rapport à son supérieur hiérarchique. Mais Flambard
n'avait de cesse de faire et refaire des rappports, car il ne supportait pas cette
équipe d'anciens forçats. Il allait jusqu'à faire des rapports qu'il adressait au
ministre...
Avant vous, le personnage de Vidocq n'avait été qu'épisodiquement exploré
au cinéma ou en sérial. Comment vous est venue l'idée du projet ?
Marcel Bluwal : C'est George Neveux qui en est à l'origine.
Je le connaissais depuis quinze ans.
C'était un héritier des surréalistes et un très grand
scénariste/dialoguiste de cinéma qui s'était mis à la télévision.
Et un jour il me téléphone en disant "Est-ce que tu veux bien
faire un Vidocq avec moi ?".
Je lui dis "Vidocq ?". Sept ans avant, j'avais déjà voulu faire
un Vidocq à la TV. J'avais lu les mémoires de Vidocq, que
je n'avais pas aimées pour plusieurs raisons : d'abord Vidocq,
le vrai, ment tout le temps. C'est un hâbleur qui se met très
en avant, et qui se défend sans arret.
D'autre part tout ce qu'il racontait était plein de sang,
et pour la télévision de cette époque là...
Et puis Neveux a ajouté "c'est une idée que j'ai eu dans
l'ascenseur rue Cognac-Jay.
Je montai les mains vides proposer un projet au directeur
des programmes, quand soudain,
le sujet m'est venu, alors j'ai pensé à toi."
Et parce-que c'était lui, j'ai dit oui.
.... la suite sur (lien : http://www.hdvision-mag.fr/2012/01/les-nouvelles-aventures-de-vidocq.html)
COTE LIVRES ET BD
Par L. Paturaud
Composition du bagne de Toulon par durée de détention en 1836
4305 détenus dont :
1193 condamnés à perpétuité
174 condamnés à plus de 20 ans de bagne
382 condamnés à plus de 16 ans et à moins de 20 ans de bagne
387 condamnés à plus de 11 ans et à moins de 15 ans de bagne
1469 condamnés à plus de 5 ans et à moins de 10 ans de bagne
700 condamnés à moins de 5 ans de bagne
Une épidémie de dysenterie fit des ravages au bagne durant l'année 1834,
les malades étaient soignés à l'hôpital maritime de Toulon (Saint Mandrier)
Sur l'acte de décès la lettre " B " signifiant " Bagnard " apparaisait dans la marge
du document 3.
Forçats célèbres
Eugène-François Vidocq passa quelque temps au bagne de Toulon,
après s’être évadé du bagne de Brest.
L’imposteur Pierre Coignard, connu aussi sous le nom de comte de Sainte-Hélène,
mourut au bagne de Toulon.
Plusieurs personnages imaginés passèrent quelques années à Toulon :
Le plus connu d’entre eux est sans doute Jean Valjean,
du roman Les Misérables de Victor Hugo
(dans le roman, il est bagnard de 1796 à 1815);
Il y eut aussi le personnage de Vautrin, dans Le Père Goriot d'Honoré de Balzac ;
Caderousse et Benedetto, personnages du roman Le Comte de Monte-Cristo,
d’Alexandre Dumas.
Selon l’ordonnance du 27 septembre 1748, le corps des galères et les conditions de détention sont réformés. Les galères de Marseille sont transférées à Toulon de 1748 à 1781. Les galériens, pour la plupart, seront employés à terre dans les arsenaux.
si vous voulez en savoir plus sur le bagne allez sur le site :http://varmarine.wifeo.com
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