Ma série préférée entre toutes.
COTE TELEVISION :
Série arrêtée en 1983 - 6 saisons, 36 épisodes
Première diffusion en France le 21 décembre 1974
Série déjà disponible en DVD depuis le 26 mai 2005
Créée par Claude Desailly en 1974
Avec : Jean-Claude Bouillon, Pierre Maguelon, Jean-Paul Tribout plus...
Titre original : Les Brigades du Tigre
Série française. Genre : Historique, Policier. Format : 55mn
Synopsis : Valentin, Pujol et Terrasson, policiers de la brigade mobile d'intervention, mènent des enquêtes dans lesquelles règnent mystère, surnaturel et personnages historiques, et dont l'enjeu est souvent la protection de la République !
Côté historique - explications :
Les Brigades régionales de police mobile (ou Brigades du Tigre) sont l’ancêtre de l’actuelle police judiciaire française. Elles ont été créées sur les conseils de Célestin Hennion (directeur de la Sûreté générale) par le Président du Conseil et ministre de l'intérieur Georges Clemenceau en 1907 afin d'avoir une police mobile. Jules Sébille, commissaire de police, est le premier dirigeant de ces brigades mobiles, de 1907 à 1921.
Le nom « Brigades du Tigre » vient du surnom de Clemenceau, « le Tigre », qui lui a été donné dans les années 1880 en raison de la manière souvent brutale avec laquelle il traitait ses adversaires politiques ; ce surnom sera confirmé par l'inflexibilité qu'il montra comme président du conseil durant la Première Guerre mondiale
Les « Brigades du Tigre » étaient au nombre de douze à l'origine, puis quinze par le décret du 31 août 1911 (brigades de Rennes la 13e, Montpellier la 14e et Nancy la 15e). Elles étaient implantées dans les principales villes de province. Chacune d'entre elles était dirigée par un commissaire divisionnaire, assisté de 3 commissaires de police et commandant quinze à vingt inspecteurs qui effectuaient leur travail vingt-quatre heures sur vingt-quatre en se relayant par groupes de cinq. L'effectif intitial est composé de 168 policiers (12 commissaires divisionnaires, 36 commissaires et 120 inspecteurs)1. Ainsi, leur activité continue dans leurs enquêtes, surveillances et filatures optimisaient l'efficacité de leur mission et maintenaient une pression constante sur le banditisme.
(si la suite vous intéresse, je vous invite à la lire sur Wikipédia)
Orléans et ses environs : écrin des Brigades
Chaque année, l’équipe se retrouve pour une dizaine de jours de tournage à Orléans. En effet, pour son décor, le réalisateur cherchait un endroit qui ferait « Ile-de-France » avec des vitrines et immeubles rappelant le style 1900. Orléans répond à ces critères et est choisie. En outre, la circulation urbaine y est facile à interrompre. Il aurait été effectivement mal venu qu’une Renault 5 – lancée en 1972 – apparaisse fortuitement dans une scène sensée se dérouler dans les années 1910 ! Dès lors, à chaque tournage, la municipalité aide la société de production Télécip en interdisant le stationnement et la circulation « de tout véhicule moderne » et en attribuant un petit service d’ordre. Orléans n’est cependant pas la seule vedette puisque ses alentours sont aussi sollicités comme les bords du Loiret, le canal d’Orléans ou encore le château de la Ferté-Saint-Aubin.
Du décor occasionnel aux emblèmes de la série
A Orléans, le quartier placé entre la place Saint-Aignan et la collégiale Saint-Pierre-le Puellier est privilégié. Le spectateur averti – et surtout observateur - reconnaîtra sûrement les rues Saint-Flou, de la Tour ou des Tanneurs lors des poursuites ou encore les rues des Récollets et de la Bretonnerie pour les investigations. Des bâtiments comme l’imprimerie La laborieuse ou des immeubles du quai Barentin et de la rue Croix-de-Bois sont utilisés ponctuellement. En 1976, l’hôtel Groslot, apprécié du réalisateur, endossera pour une journée le rôle du ministère de la justice.
A ces décors occasionnels, s’ajoutent certains lieux et bâtiments qui deviennent vite emblématiques de la série. Le cloître Saint-Aignan est souvent exploité comme au début du premier épisode lors d’une filature d’un bandit par Valentin. Des bâtiments désaffectés en briques rouges reviennent aussi lors des scènes « de planques ». Il s’agit en fait de la friche industrielle de la vinaigrerie Dessaux. Et finalement, lorsque l’on évoque la série, on pense surtout aux entraînements un peu désuet de boxe française dans un gymnase parqueté et à l’entrée des automobiles dans la cour du commissariat. Ce gymnase est celui de la rue des Quatre-Fils-Aymon alors que le commissariat est le quartier Général, 1, rue de la Bretonnerie. Il est d’ailleurs amusant de voir le commissaire Valentin sensé sortir du gymnase pour arriver dans la cour du commissariat dans la réalité distante de plusieurs rues !!
Mais désormais, à vous de visionner la série et jouer à situer les décors… ce sera ainsi l’occasion de voir que la ville à bien changer en trente ans et qu’il est difficile d’identifier des rues pourtant familières !
COTE PEINTURE :
Les Brigades du Tigre: Saison 3 S.O.S. Tour Eiffel, 1976
Gouache sur carton. 20 x 26 cm
En 1918, la paix est revenue. Mais une nouvelle délinquance fait son apparition et la criminalité augmente. Les brigadiers doivent faire face à une série d'attentats inattendus: vol d'un avion militaire, bombardement des jardins de l'Elysée...
Les Brigades du Tigre: Saison 1 La confrérie des loups, 1974.
Gouache sur carton. 17 x 23 cm
A force de multiplier les crimes, "La confrérie des loups", un mystérieux syndicat du crime, jette le trouble dans la population. Les Brigades du Tigre enquêtent.
Crédit photo : Aurélien Mole
Les Brigades du Tigre: Saison 3 Le cas Valentin, 1976.
Gouache sur carton. 18,5 x 25 cm
1913. La rumeur court que le milieu du crime a infiltré la police. Après une accusation de corruption, le commissaire Valentin des Brigades du Tigre va devoir donner sa démission.
Crédit photo : Aurélien Mole
Les Brigades du Tigre : Saison 3 Don de Scotland Yard, 1976
Gouache sur carton. 16 x 23 cm
En 1908, Scotland Yard fait savoir au chef des brigades mobiles que le plus célèbre escroc du Royaume-Uni, Tommy Bennett, spécialiste de vols de bijoux, est venu sur le territoire français. Les brigadiers lancent une chasse à l'homme pour arrêter ce bandit, mais ce dernier s'avère difficilement saisissable.
Crédit photo : Aurélien Mole
(autres oeuvres à voir sur l'express Culture)
COTE LIVRE
et bien d'autres...
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