Chez Maupassant est une série télévisée française en 12 épisodes de 60 minutes et 12 épisodes de 30 minutes proposée par Gérard Jourd'hui et Gaëlle Girre et diffusée entre le 6 mars 2007 et le 18 mai 2011 sur France 2.
Cette série est une anthologie télévisuelle basée sur l'adaptation
de quelques-uns des 300 textes écrits par Guy de Maupassant.
Parmi les réalisateurs à qui ces adaptations ont été confiées, on retrouve Claude Chabrol, Jacques Rouffio, Denis Manneval et Laurent Heynemann. En ce qui concerne l’écriture, les producteurs ont notamment fait appel au romancier Philippe Claudel et au cinéaste Jean-Charles Tacchella. Au-delà de la diffusion des premiers épisodes, huit autres ont suivi à compter du 4 mars 2008.
Une série dérivée intitulée Contes et nouvelles du xixe siècle a été diffusée en 2009 (pour la première saison) et en 2010 (pour la deuxième), adaptant cette fois sur le même principe — et souvent avec les mêmes équipes — d'autres auteurs que celui de Boule de Suif.
Une saison 3 de Chez Maupassant a par ailleurs été diffusée sur les écrans français à partir du mois d'avril 2011.
La série est diffusée aux États-Unis et en Amérique Latine sur Eurochannel.
2008 : Prix du public du meilleur téléfilm de l'année 2007/2008, décerné par TV Hebdo, dans le cadre du Festival de la fiction TV de La Rochelle.
LIEU DU TOURNAGE DE HAUTOT PERE ET FILS A GRAINVILLE-LA-TEINTURIERE (76)
Chez Maupassant : Le rosier de madame Husson
VOICI QUELQUES PHOTOS DU LIEU DE TOURNAGE DE CETTE EPISODE, qui est le
très joli village de GERBEROY (oise)
Le village de Gerberoy, dans l’Oise, est classé parmi les 151 plus beaux villages de France. Le temps d’un week-end en juin, il devient le théâtre d’une manifestation d’une rare beauté : la Fête des Roses. Gerberoy, petit village d’une centaine d’habitants, est un appel au calme, à la beauté et à la poésie.
La petite histoire
C’est sur les conseils d’Auguste Rodin, que le peintre Henri le Sidaner s’installe à Beauvais en 1900 et découvre en 1901 une cité moyenâgeuse et fortifiée tombée dans l’oubli le plus absolu : Gerberoy. Il décide alors de s’y installer et s’en inspire largement pour ses peintures, il en fera par la suite une véritable œuvre d’art. Ainsi, il ne tardera pas à couvrir son jardin de roses et demandera à chaque habitant de participer à la renaissance du village en plantant un rosier grimpant devant sa maison… Aujourd’hui, Etienne Le Sidaner entretient avec passion le rêve impressionniste de son aïeul, il a confié à l’association « Henri le Sidaner et son jardin de Gerberoy » la visite de ses jardins.
La fête des Roses
Rien à voir avec le genre de fête de village que l’on peut imaginer. Ici, le 19 juin 2011, ce sont des centaines de personnes qui se réuniront dans ce petit village de l’Oise afin de célébrer la plus romantique des fleurs. Gerberoy n’est pas un village fleuri, c’est un village poétique, sensible et doux comme un pétale de rose. On se promène des heures et des heures dans ses ruelles fleuries de rosiers et autres fleurs grimpantes…
Marie-Anne Chazel est la bigote du Rosier de madame Husson, le premier épisode de la deuxième saison de la collection Maupassant proposée ce soir par France 2
Qu'est-ce qui vous a séduite dans ce rôle si éloigné de Zézette ou de Ginette...
Marie-Anne Chazel: Justement le fait qu'il s'écarte des personnages auxquels on m'associe généralement. Mme Husson est une bigote, étriquée, attachée au paraître. Elle rêve de réaliser une grande oeuvre en échange d'une indulgence qui lui garantira le paradis. Elle est pathétique.
Ce personnage a-t-il été difficile à composer?
C'est surtout un bonheur que Gérard Jourd'hui (ndlr : le producteur) m'ait offert ce rôle, qu'on ne m'aurait pas donné ailleurs. Le plus dur fut de porter le corset. Celui du XIXe siècle est un carcan qui descend bas sur les hanches. Ça limite les mouvements et donne une rigidité au corps qui m'a aidée pour le personnage.
Maupassant est-il un auteur que vous aimez particulièrement?
Depuis qu'adolescente je l'ai découvert, je l'adore. Son regard est cruel, noir, mais drôle et humain à la fois. Et, chaque fois qu'on se plonge dans ses histoires provinciales, on a l'impression de retrouver ses propres ancêtres. Mais il est aussi très contemporain. On retrouve ces profils de gens aujourd'hui.
On rencontre donc encore des personnes comme madame Husson...
Ah oui, elles ne sont pas forcément bigotes, mais, sous prétexte d'aider les autres, elles se donnent un bon coup de projecteur. Ça s'appelle le «charity business»!
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