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12 décembre 2012 3 12 /12 /décembre /2012 18:03

Un très bon film d'aventure*

600 kilos d'or pur

 

600 kilos d'or pur

 

Synopsis et détails

 

Un groupe d'aventuriers entreprend de faire le casse d'une mine d'or au coeur de la Guyane. Mais l'opération ne se passe pas comme prévu, et, lors de leur fuite, leur hélicoptère doit se poser en catastrophe au milieu de la jungle. Ils ont mis la main sur six cents kilos d'or... mais doivent maintenant les porter sur leurs dos dans un milieu très hostile. Le butin devient fardeau.
Les sept fuyards, cinq hommes, deux femmes, s'enfoncent dans la jungle. Le climat, les insectes, la fatigue, la menace des poursuivants... Tout concourt à rendre leur longue marche impossible. La forêt semble devoir se refermer sur eux. Et la cohésion du groupe est rongée par la fièvre de l'or...

 

A l'origine

Quand on demande au réalisateur de 600 kilos d'or pur d'où lui vient l'idée de faire ce film, Eric Besnard répond :"Je souhaitais faire un film d’aventures contemporain. Très vite, l’idée de l’or s’est imposée. Parce qu’elle est inscrite dans la tradition cinématographique, qu’elle a une dimension politique trop souvent ignorée, et qu’en plus elle est d’actualité. [...] Et la crise financière n’a fait qu’accentuer le phénomène puisque l’or a toujours été une valeur refuge".

 

Retrouvailles dans la jungle

600 kilos d'or pur est la seconde collaboration entre le réalisateur Eric Besnard et l'acteur Clovis Cornillac après le filmCa$h en 2007. A ce propos, le metteur en scène précise que les deux désiraient retravailler ensemble. Clovis Cornillac lui avait même dit : "Quand tu veux, où tu veux, sauf dans la jungle !" Quand Clovis a découvert que l’action se déroulait en pleine jungle, il a d’abord cru à une blague. Eric Besnard poursuit : "Il s’est ensuite demandé si je faisais ça parce que je ne voulais pas de lui ! Non seulement je le voulais, mais j’avais écrit ce scénario pour lui !

 

VIDEO 1 :

VIDEO 2 /

 

 

 

 

 

 

 

 

 

600 kilos d'or pur : photo Bruno Solo, Eric Besnard

600 kilos d'or pur : photo Bruno Solo, Clovis Cornillac, Eric Besnard, Patrick Chesnais

 

Orpaillage en Guyane

En Guyane, gigantesque département français situé en Amérique du Sud, plusieurs milliers1 de chercheurs d’or clandestins, venus principalement de régions défavorisées du Brésil ou du Suriname, les « garimpeiros », exploitent le sous-sol, avec tous les problèmes qui en découlent : saccage d’une des forêts tropicales uniques au monde, la moins fragmentée pour cette surface. Le mercure des orpailleurs (produit utilisé pour agglomérer les petites particules d'or) contamine les populations amérindiennes, et un climat de violence de type Far West grandit depuis les années 1990, dont les Brésiliens et orpailleurs eux-mêmes sont victimes.

Le Parc national du sud de la Guyane (ou Parc national amazonien de Guyane)2 lui-même n'a pas échappé à l'orpaillage illégal. L'Office national des forêts a estimé fin 2005 qu'en Guyane 1 333 kilomètres de cours d'eau étaient directement impactés par les chantiers miniers, légaux comme illégaux, et 4 671 km de fleuves et rivières touchés par les pollutions, en aval de ces chantiers. De plus, de 2000 à 2005, les déboisements des orpailleurs sont passés de 4 000 à près de 11 500 hectares.

La Direction régionale de l’industrie, de la recherche et de l’environnement évalue chaque année le butin des clandestins entre 5 et 10 tonnes d’or. Au prix de l’once en 2008, cela représente entre un peu moins de 120 millions et 220 millions de dollars, comme l'indique le journaliste Axel May dans « Guyane française, l'or de la honte » 3. En 2007, 113 opérations « Anaconda » ont été conduites contre les orpailleurs clandestins, n'ayant que freiné leur expansion, malgré une destruction de matériel pour une valeur de 23 millions d'euros, la saisie de 12 kg d'or et de 71 kg de mercure. Le GIR (Groupe d’intervention régional) avec la justice guyanaise ont mis en évidence des réseaux d’immigration clandestine, de proxénétisme, de contrebande. Un risque est de reporter la pression d'orpaillage sur le Suriname voisin, encore plus touché que la Guyane (voir Google Earth).

Les opérateurs miniers légaux, minoritaires, ne sont pas non plus irréprochables ; ils tentent de redorer leur blason.

Bien que la Guyane soit légalement un département français au même titre que les Hauts-de-Seine ou la Creuse, et non une « vague » collectivité d'outre-mer, face à l’activité aurifère clandestine, l’État français a réagi très mollement. Ironie de l’histoire, l’inventaire des ressources minérales guyanaises, fait par le BRGM, a été réalisé et rendu public par l’État.

Cependant, depuis mars 2008, une opération d'envergure est enfin menée sous le nom d'opération « Harpie », et commence à porter ses fruits. Les opérations militaires se multiplient sur les sites clandestins, avec destructions systématiques de tout le matériel trouvé sur place et des contrôles renforcés, tant sur les routes que sur les fleuves. Mais la tâche à accomplir reste immense pour éradiquer ce fléau.

La Guyane française est un des territoire sud-américains recelant de l'or. Quelques entreprises y exploitent ce métal de façon légale, mais de très nombreux sites d'orpaillage sont illégaux.

Les orpailleurs clandestins, bénéficiant parfois de la téléphonie moderne et du GPS et/ou encadrés par des réseaux mafieux et armés, se sont faits plus mobiles et discrets depuis les années 1990. Opérant parfois aussi de nuit, et sous le couvert des arbres, ils se rendent plus difficile à repérer. L'administration ne connaît pas leur nombre exact. Les clandestins brésiliens ou surinamiens reconduits à la frontière reviennent souvent orpailler en Guyane. Le mercure et les carburants, ainsi que les armes, la drogue et l'alcool, font également l'objet d'un commerce caché, qui s'accompagne localement de prostitution et violences.

La recherche et la vente clandestines de ce métal génèrent aussi de graves conflits sociaux, médiatisés notamment par le film du documentariste Philippe Lafaix la Loi de la jungle, plusieurs fois primé. Ce film explique comment des milliers de clandestins travaillent en Guyane dans des conditions très difficiles, sans aucune couverture sociale ni sanitaire, souvent soumis à la violence (pots de vin, travail forcé, vols, torture, agressions, meurtres...).

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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