ROBERT DOISNEAU
J'adore ce photographe (par Elisabeth Goupil)
Robert Doisneau (1912-1994) est né en 1912 à Gentilly en banlieue parisienne.
Ces photos me rappellent trop mon enfance, la belle enfance !
car je suis née en octobre 1958.
on avait peu, mais on ne manquait de rien, mais pas de superflu !
Un simple paquet de Vichy partagé avec mes trois soeurs lorsque nous
prenions le métro l'après-midi pour nous rendre à Paris avec ma mère...
c'était le paradis !!
Un pain au chocolat, c'était bien plus difficile à obtenir, et nous l'avions très rarement
il fallait tanner et encore tanner ma mère pour y arriver.
L'été ? une glace ! alors là, jamais, nous avions des "BN" vanille, parce que c'étaient
ceux que préféraient mes parents. Mais nous, on aimait la fraise.
Car nous voulions les ouvrir en deux et lécher la gelée de fraise à l'intérieur.
Le dimanche on avait parfois un gâteau de la pâtisserie, mais là, très très très souvent
Praliné, ma mère appelait cela un Moka. Beurk, ça doit être pour cela que je n'aime plus
le praliné. Tout comme le pot-au-feu de l'époque, je préférai faire semblant de m'endormir
à table et ne pas manger, parce que je n'aimais pas le gras qui flottait sur le bouillon.
Et les endives au jambon, et le foie , beurk beurk beurk.
Pendant les vacances d'été, nous partions en Bretagne à Bourseul (22)
au lieu dit "la Ville Salmon"
oh, pas de grandes occupations, on n'avait pas le droit d'aller déranger
les voisins pour jouer avec leurs enfants. Le matin ce n'était pas correct,
à midi, ils déjeunaient, et l'après-midi il fallait les laisser tranquilles. Résultats on restait
toutes les trois.
Mes soeurs n'étaient pas comme moi, une aventurière, alors je m'en allais
avec mon chien, un petit caniche, dans les chemins de campagne.
Quand j'y pense il aurait pu m'arriver n'importe quoi, mes parents ne savaient
pas où j'étais. J'adorai traîner autour d'un château inoccupé (oh, il était à 1,3 km,
mais j'avais l'impression que c'était super loin. C'était "Le Bois Bily" juste à côté
en limite de commune à Plorec-sur-Arguenon, oh, j'avais toujours un peu peur que quelqu'un me
tombe dessus. Mais je n'ai jamais pu entrer à l'intérieur à cette époque. (regardez
plus bas la photo actuelle. Ah c'est sûr à l'époque c'était pas ainsi, c'était plutôt,
du champ avec des herbes hautes et des arbres, pas plus ).
Donc à l'intérieur, j'ai pu voir l'intérieur oui, lorsque je sortais pour danser, là oui,
c'était devenue une boîte de nuit,
Maintenant c'est un lieux de villégiature, il s'appelle l'Hôtel Château de Windsor
WINDSOR - c'est curieux, le Windsor... et mon prénom Elisabeth
ne m'aurait-on pas substituer lors de ma naissance, et devrais-je alors avoir
une garde-robes immense, et un château non moins immense ????? bizarre !!! elle est brune
aussi la reine d'Angleterre. Ma fille me dit toujours "qu'elle bourgeoise", bizarre, vous avez
dit bizarre. Enfin, ce doit être de là que me vient cette passion pour les grandes demeures
anciennes.
Nous allions peu à la plage. Ma mère disait : "il faut attendre d'avoir digérer
votre repas". Alors on attendait, le temps passait, les aiguilles sur la pendule
la cuisine avançaient. Alors impatiente, je demandai, bon on y va à la mer ?
et la réponse : "non il y a quelques nuages". Bon, voilà déçue, nous n'irons pas à
la plage ! et cette réponse c'était souvent.
Puis le soir arrivait, et avec le vélo de la fille de la ferme, j'allais cherché le
lait avec mon bidon en fer à la ferme de la Motte au Marais . 750 m nous séparaient
mais pareil, c'était loin. Tous les soirs. J'aimais ça, je voyais du monde.
A noël, je me souviens de mes patins à roulette, mon plus beau cadeau surement
avec ma poupée, car je ne me rappelle que de ceux-la. Mais je me souviens aussi
de notre crèche faite avec le papier imitant le rocher et ses lumières.
bon, allez la nostalgie, part ! part : va t'en
et voilà pourquoi je souhaite partager avec vous ces quelques photos
les premières en couleur sont celles où nous étions en vacances
1) la Ville Salmon - la maison était la 2ème sur la droite en arrivant de la route, là où est stationnée la voiture bleue
Robert Doisneau, les Halles, Paris 1967
Le choix du sapin de Noël est toujours un moment important
Il souligne une tradition païenne christianisée par les églises chrétiennes
et cela depuis le Moyen Age
Traditionnellement, il ne doit ne doit pas être érigé
avant la veille de Noël, c'est-à-dire le 24 décembre
et doit être enlevé précisément douze nuits après,
pour l'Épiphanie
Et en attendant le grand moment,
les enfants postent la lettre au père Noël et admirent les vitrines
Et si ils se sont bien comportés à l'école ,
si ils sont bien sages, qu'ils se sont
bien laver, bien brosser les dents etc...
bien été récupérer leur petit frère ou petite soeur en sortant
de l'école et ramené le lait et le pain,
si ils n'ont pas fait trop de bêtises !
ils auront une gourmandise,
et pourront enfin découvrir le cadeau de leurs rêves
les plus merveilleux
ROBERT DOISNEAU, SABINE WEISS
et pour certains, partir en vacances de Noël
et pourquoi pas aux sports d'hiver !
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